Jeux vidéo, Saga ou créativité ?

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Deux jeux étaient très attendus cette année, considérés par certains comme les meilleurs de notre ère : Watch Dogs et Destiny. Pour le premier, les débuts furent une réussite totale, quant au second, à peine sorti, déjà en tête des ventes et de loin (toutes consoles confondues). Pourtant, même si du côté marketing ces deux grands noms furent surexploités sans aucune limite (qui a bien pu loupé la campagne télévisée de Destiny à coups de teaser débordant d’effets spéciaux?), les Fifa, Call of Duty, Sims, Assassins Creed,…etc ne disparaissent pas des écrans des blockbusters annuels. Au point de ressortir cet éternel débat des placards et de remettre en cause la créativité des développeurs.

 

 

Côté créatif, on peut difficilement dire qu’elle est inexistante avec les derniers monuments d’Ubisoft et Activision. Dans des mondes totalement différents et tournés vers des publics bien ciblés, l’un offre une nouvelle facette au style de jeu action-aventure pendant que l’autre révolutionne radicalement le MMOFPS. Pourtant le scénario et le contenu des deux jeux laissent apparemment à désirer pour une grande majorité des joueurs (à qui on a peut-être trop vendu de rêve…). Pas de problème pour ça, on vous annonce que des DLC arrivent et au pire, comptez sur les prochains numéros pour qu’ils soient améliorés!…

Eh oui, on en arrive au débat de la machine à fric dont use les grands éditeurs de notre temps! Pourquoi achetez-vous le dernier GTA si vous avez déjà les 4 précédents et toutes leurs extensions? Parce que, comme quand vous allez au cinéma voir le dernier Die Hard ou le dernier Mission Impossible, vous voulez connaître la suite et vous en prendre encore plein les yeux ou vous taper une enième bonne tranche de rigolade en allant voir le dernier La Vérité Si Je Mens! Mais que retenez-vous de l’histoire? En feriez-vous le meilleur film de l’histoire du cinéma pour autant?…

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L’arrivée de Netflix en France

39tIEy0L’arrivée de Netflix en France

Le 15 Septembre est arrivé en France Netflix, le service américain de vidéo à la demande par abonnement (SVoD). L’entreprise prévoit de conquérir 10% des foyers français d’ici cinq ans. Créée en 1997, cette ancienne chaîne de vidéoclub a parfaitement réussi sa transition au numérique pour conquérir plus de 50 millions de foyers dont 35,7 millions d’Américains. Elle entreprend notamment de s’imposer dans le monde en proposant à moindre coût un très large catalogue de films et de séries. Entre lutte contre le téléchargement et protection de l’exception culturelle française, Netflix suscite énormément d’interrogations.

Qu’est-ce que le SVoD et quelles sont les différentes offres de ce type en France ?

La traduction française officielle est « vidéo à la demande avec abonnement ». C’est la version dématérialisée du vidéoclub : moyennement un tarif modeste par mois, vous obtenez un accès en illimité à un catalogue de films et séries. En France, il n’existe que peu d’offres de type SVoD. On peut citer les programmes Canal Play, Videofutur, FilmoTV ou Jook (Orange). Les Français ont plus souvent tendance à avoir recours au replay car les opérateurs préféraient jusqu’alors promouvoir la vidéo à la carte, bien plus lucrative. Netflix risque donc de bouleverser le marché en proposant à très faible coût (8€ par mois pour un écran) un large catalogue de films et de séries. Bouleversement qui commence déjà à s’opérer : Canal + a renforcé son offre, Numericable s’apprête à lancer « Sérieflix », SFR multiplie les forfaits mensuels.

On peut cependant s’amuser du manque de vision à long terme de Canal+ qui en achetant tous les droits de diffusion de « House of Cards », série produite par Netflix, s’est indirectement chargé de faire la communication de son nouveau concurrent.

Quelle forme concrète prendra Netflix ?

Les box de Bouygues Telecom vont diffuser les contenus de Netflix

Netflix fonctionne avec le haut débit et doit donc être relié à internet. Aux Etats-Unis, les utilisateurs peuvent donc souscrire des abonnements à Netflix en même temps que leur box TV. En France, les fournisseurs traditionnels (Orange, Numericable et Free) ont refusés toute alliance avec Netflix pour ne pas faire concurrence à leurs propres offres, mais Bouygues a ensuite annoncé que Netflix serait disponible dès Novembre sur sa box grâce à une application internet intégrée. Les utilisateurs des autres services devront donc utiliser des consoles de jeu (Playstation, Xbox), leur tablette/smartphone ou relier via HDMI leur ordinateur à la télévision pour profiter de l’offre.

L’offre de Netflix a tendance à favoriser le « binge watching » : le service permet de regarder n’importe quel film, le mettre sur pause et sera directement proposé au même endroit et ce même si on continue de le regarder sur un autre support. En d’autres termes, vous regardez une série sur votre téléviseur, vous mettez pause, et vous pouvez reprendre le visionnage sur votre Iphone quelques minutes plus tard dans le bus. Et si vous finissez un épisode, le suivant démarre automatiquement quelques secondes après. Vous n’avez qu’à rester affalé sur votre canapé et regarder l’intégrale d’une saison.

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Quelle législation pour le géant américain ?

Netflix sera soumise à la loi sur les VOD : elle ne pourra diffuser des films que 36 mois après leur parution. L’entreprise devra aussi reverser 2% de son chiffre d’affaires en France au Centre national du cinéma et paiera à partir du 1er Janvier 2015 la TVA française sur ses recettes françaises.

Cependant, échappera au pourcentage minimum de 60% de contenus européens et 40% de contenus français dans son catalogue pourtant obligatoire pour tout service de VoD. Il ne devra pas non plus s’assurer que 12% de ses recettes proviennent de visionnage de programmes français ou sont investis dans des productions françaises.

Vers la fin de la télévision traditionnelle ?

Reed Hastings, le PDG de Netflix, a déclaré que la télévision classique n’existerait plus d’ici 20 ans. En effet, grâce aux services de type SVoD, l’utilisateur peut choisir ce qu’il souhaite regarder et ne pas « subir » un programme. Netflix joue aussi à fond la carte de la personnalisation : l’utilisateur peut noter ses films et tout ce qui est regardé est retenu ; cela permet à Netflix de proposer sans cesse de nouvelles recommandations. Cependant, le catalogue de Netflix comporte toujours d’énormes lacunes et pour l’instant se présente juste comme un service simple, pratique et peu cher auquel il faudra ajouter d’autres moyens complémentaires. Il n’en reste pas moins que ce service invitant à la consommation boulimique est un choc culturel face à des règles historiques comme l’interdiction du cinéma le mercredi et le samedi soir à la télévision ou les quotas de production française. Netflix, pour preuve de sa bonne volonté, prévoit cependant de lancer un House of Cards à la française, Marseille, qui paraîtra dès 2016.

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Pierrick.

L’iPhone 6, qu’est-ce qu’on nous vend vraiment ?

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L’iPhone 6, qu’est-ce qu’on nous vend vraiment ?

 

Avec déjà plus de 10 millions de ventes en un simple week-end, le nouveau smartphone d’Apple semble entrer une fois de plus avec fracas sur le marché des téléphones. Mais entre le marketing enchanteur de la pomme et la réalité du produit il y a un pas, et c’est ce que l’on va voir aujourd’hui.

1. La taille.

Et oui, suivant la tendance déjà lancée par le Galaxy Note, les Samsung toujours plus grands ainsi que le précédent iPhone 5 lui même, tout porte à croire que l’accent à été mis dans un premier temps sur la taille. En passant à 4.7 pouces pour l’iPhone 6 et 5.5 pouces pour l’iPhone 6 + tout en réduisant l’épaisseur (6,9 mm et 129 g pour le 6, 7,1 mm et 172 g pour le 6 Plus).

On obtient donc un téléphone plus grand, plus fin et plus léger que son prédécesseur. Oui mais voilà, à plus de 799.99€ le premier model, que nous offre t on de plus ?

2.Le processeur. 

Deuxième innovation qui n’en ai plus vraiment une, le processeur. Ici, Apple présente son processeur dernier cri A8. Fonctionnant en 64bits  avec un co-processeur M8, le téléphone devient encore plus performant et tend même à concurrencer les consoles de salon next-gen. C’est ce que semble sous entendre en tout cas ce tweet d’EA. (Que vous pouvez retrouver ici en détails.)

On le sait, les smartphones next-gen et les applis mobiles sont en train de devenir un marché qui devient de plus en plus important et qui vient désormais empiéter sur les plates-bandes du divertissement visuel longtemps réservé aux consoles et PC.

3. Photo & vidéo.

De ce côté, Apple suit encore la tendance en offrant une innovation dans son mode vidéo puisqu’il permet désormais de filmer à 240im/s permettant ainsi de faire des vidéos avec un ralenti de très bonne qualité, presque digne d’un slowmotion (Malgré une réduction de la qualité globale de la vidéo lors des ralentis). Tout ça en HD bien évidemment. Côté photo, comme d’habitude, le mode panorama, Photo carré avec les filtres créatifs bien connus de la pomme, le tout dans un capteur de 8M pixels. Seulement 8 ? Et bien oui, c’est bien moins que d’autres téléphones mais il s’agit ici d’un marketing trompeur. En effet, contrairement à de nombreuses fausses indications, le nombre de pixels n’indique pas forcément la qualité d’une photo. Sans rentrer dans les détails, disons que la taille de chaque pixel et la taille du capteur sont aussi importantes que le nombre de pixels lors d’une prise de vue. C’est ce qui permet aux iPhones de bénéficier de photos d’une qualité toujours aussi bonne. Malgré tout, comme 99% des téléphones et micro capteur, le zoom vidéo ou photo reste médiocre en raison d’un zoom qui reste numérique. En bref on grossit juste les pixels.

4. La sécurité et le NFC

Le NFC késako ? Pour faire simple (en réalité je ne saurais pas aller en détails), Apple a  implanté dans ses nouveaux terminaux mobiles une puce NFC qui permet le paiement via le mobile. En passant son téléphone sur un support adéquat, vous pourrez à la manière d’une carte bancaire, payer. Simple mais innovant, la question de la sécurité a immédiatement inquiété les néophytes de ce type de paiement. Et c’est ici qu’Apple et Cupertino présentent un système de jetons qui remplacerait les données sensibles tels que le numéro de compte qui seraient alors inutilisable par un tiers.

Avec le 6 et le 6 plus (et notamment iOS8), Apple a voulu renforcer la sécurité des données afin de rassurer ses utilisateurs, notamment suite aux différents scandales liés aux vols de photos nues de certaines stars sur le cloud. Vous voulez en savoir plus ? Et bien non. ici on restera sur l’iPhone.

Conclusion

Bien peu choses seraient à rajouter si ce n’est cette vidéo plutôt intéressante pour les personnes toujours méfiantes concernant la question de la fragilité. Fake ou coup de chance, la vidéo vaut ce qu’elle vaut et la chance joue souvent beaucoup dans ces cas là, mais au moins, ils ont pris le risque.

 

A partir de 800€ jusqu’à près de 1100€ pour le modèle 6 + 128go, le mot de la fin vous appartient. Le produit en vaut t il le prix ? Votre passion pour la marque vous le dira, sinon, patientez un peu, ça va vite redescendre 😉 .