Destiny, et si le FPS prenait un nouveau virage ?

Destiny, et si le FPS prenait un nouveau virage ?

Destiny 1

 

La très attendue franchise Destiny, pressentie pour être dévoilée au printemps 2014, est finalement sortie mondialement le 9 septembre 2014. Pourquoi « franchise Destiny » me direz-vous? Hé bien parce que c’est le studio Bungie qui a développé ce jeu, avec l’appui financier d’Activision, la même firme Bungie qui a du à contre cœur se séparer de sa licence bankable et fétiche Halo, au profit de 343 Industries, tombant aux mains de Microsoft. Et il faut bien avouer que ce FPS, que le studio qualifie de « shooter en monde partagé » dans un univers de science-fiction, s’inscrit dans la lignée de cette franchise des Halo et en est le digne héritier au regard des caractéristiques de jeu très prometteuses. Il n’y a qu’à regarder les trailers pour fantasmer!


Wahou! Le frisson m’en parcourt l’échine! On pourrait également noter au passage quelques inspirations filmographiques et des influences de quelques jeux: le scénario ainsi que la morphologie des aliens, voire des protagonistes principaux, rappellent furieusement une certaine saga vous l’aurez deviné: Star Wars bien sûr! Mais pas que; aussi pouvons-nous penser à Starship troopers pour ce côté galactique ou encore à Oblivion pour cette humanité recluse sur Terre qui lutte pour sa survie ainsi que pour les drones et autres véhicules très futuristes et très design! Ce qui en ce point se rapproche du jeu fraîchement sorti Killzone, pour lequel d’ailleurs on pourrait déceler une certaine inspiration du remake Total Recall.
Destiny 2

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L’histoire en quelques mots

Dans un univers résolument futuriste, « on a marché [non pas sur la Lune mais] sur Mars! » En effet, l’humanité s’apprête à connaître un nouvel âge d’or quand les hommes découvrent un mystérieux astre colossale où ils font la connaissance du « Voyageur » et de ses fantastiques nouvelles technologies avant-gardistes (c’est dire si on se projette dans l’avenir!). Le « Voyageur », fuyant une obscure menace au travers de bon nombre de systèmes galactiques, est venu s’échouer dans le système solaire que nous connaissons bien depuis notre enfance grâce aux phrases mnémotechniques du type « Mon Vieux Théâtre Me Joue Souvent Une Nouvelle Pièce ». Planètes que l’humanité va s’empresser de coloniser fort des technologies futuristes du « Voyageur ».  Mais cet essor de l’humanité va tourner court lorsque les ténèbres et plus particulièrement les créatures intergalactiques (qui ne sont pas aussi relax que les aliens de Men in Black) viennent annihiler toute cette conquête spatiale à tel point que les hommes se réfugient dans la dernière cité sur Terre qui tienne encore debout grâce aux derniers gestes protecteurs du « Voyageur ». Ainsi débute votre mission: protéger les survivants en vous mettant dans la peau, ou plutôt devrait-on dire l’armure, d’un gardien next generation aidé de drones au design élégant et équipé d’un éventail d’armes et gadgets, de compétences de combats ainsi que de véhicules futuristes à couper le souffle.

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L’expérience que nous propose le développeur Bungie par le biais de ce qui serait la nouvelle franchise revisitée de Halo peut se résumer en ces quelques mots: grandiose et épique!
Si ce jeu ne révolutionne en rien le FPS, pour le moins a-t-il le mérite de le bonifier et de faire partie de ces jeux vidéos qui s’intéressent à de nouvelles tendances et dimensions futuristes au même titre que Ghost Recon future soldier, Call of Duty Advanced warfare ou encore Killzone.
D’un point de vue technique, l’équipe artistique a magnifiquement cherché à travailler chaque ambiance, distinctes selon les planètes, chaque identité visuelle des lieux galactiques (environnement qui en soit laisse rêveur quant aux potentialités visuelles et à la claque que l’on pourrait se prendre!) Sans compter le rendu sur la modélisation des équipements et des personnages, travaillée avec un tel souci du détail graphique et sublimée par la qualité des moteurs d’exploitation des consoles derniers cris. On en prend clairement plein les yeux!
Et plein les oreilles aussi! Que dire de la B.O si ce n’est qu’elle vient renforcer à elle seule la tension et l’intensité épique des cinématiques du jeu. Pour ce magnifique travail de composition musicale, c’est à Marty O’Donnell que reviennent toutes les félicitations.
La diversité des missions et la connaissance du background qu’offre cette franchise est à découvrir et à développer sur Bungie.net au travers des grimoires déverrouillés au cours du jeu.

Par ailleurs, si le mode scénario s’avère un peu décousu dit-on, c’est dans ses modes coopératif et multi-joueurs qu’il faut chercher une expérience d’autant plus forte.

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Même si encore une fois il n’y a aucun bouleversement dans les modes de jeux multi-joueurs, attendez-vous à éprouver des sensations fortes en équipes! On retrouve bien sûr, comme tout FPS qui se respecte, un mode domination, capture de reliques, mêlée générale et match à mort par équipes avec trois classes de combattants: les chasseurs, les titans et les arcanistes. Mais les différences entre classes relèvent davantage d’une déclination de customisation que du gameplay pur et dur; « un choix en partie assumé par Bungie qui décevra les experts du teamplay et ravira les amateurs d’action ».  D’autre part, si l’on reprochera un certain déséquilibre entre les capacités du chasseur et celles de ses deux congénères, n’escomptez pas pour autant vous cantonner à alterner les rôles de soigneur et de tireur en équipe; l’immersion du jeu vous plonge bien au-delà de ce clivage et chaque classe a son utilité bien précise dans les teamfights avec des respawns étudiés avec soin et de superbes maps à parcourir. Cela va vous changer d’une IA « qui compense son manque d’intelligence par un effet de groupe et une agressivité prononcée »!

En somme un jeu évènement divertissant, très beau à regarder, innovant dans l’univers du FPS ainsi que dans les manières de l’aborder et qui de facto laisse très enthousiaste pour la suite. Ce qui nous fait espérer que le studio Bungie nous concoctera encore bien d’autres aventures intergalactiques!

Matt.

Découverte MGS V : Ground Zeroes

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Découverte Metal Gear Solid V : Ground Zeroes

Sorti le 20/03/14 en Europe, le dernier opus de la série du célèbre Hideo Kojima a fait couler beaucoup d’encre. Tantôt applaudi tantôt déprécié, Ground Zeroes reste pour autant à la une des principales actu Gaming; Mais sans plus attendre, passons en au test.

Récapitulatif
SCÉNARIO GAMEPLAY GRAPHISME DURÉE DE VIE DIFFICULTÉ GLOBALE
16/20 16/20 18/20 14/20 17/20 16/20

Introduction :

Cet épisode se situe après les épisodes MGS 3 et MGS Peace Walker (Que nous vous invitons très vivement à faire, de un car ils sont excellents, et de deux car ils permettent de comprendre la trame globale de MGS V ainsi que tous les clins d’œil qui y sont faits).Il met en scène Big Boss et l’équipe de Peace Walker qui, suite à la fuite de Paz et Chico, vont vivre une nouvelle aventure pour le moins tragique. (NON ! Nous ne dirons rien de plus, mieux vaut jouer pour connaître la suite..)

Scénario :

Une fois de plus, Hideo Kojima nous ramène un Snake sous le profil de Big Boss (Mais sans la voix de David Hayter ! Âmes sensibles, s’abstenir). Et que dire sur le scénario de cet épisode (qui rappelons le constitue un prologue pour le « vrai » MGS V : Phantom Pain prévu pour début 2015) si ce n’est qu’il est court mais fort, très fort en émotions. Les scènes de violence morale sont omniprésentes dans une trame très sombre mettant en scène un camp américain sans foi ni loi dédié à la torture des prisonniers politiques. Les principaux atouts de ce scénario sont qu’hormis la trame principale lors de laquelle notre camarade Kaz nous donne quelques informations pour le bon déroulement de la mission, on peut trouver au sein du camp moultes enregistrements et autres éléments qui nous permettent d’en connaître un peu plus sur l’histoire derrière les cris. Pour les passionnés de la saga et notamment de l’opus Peace Walker, c’est donc une mine d’or et d’émotions qui se présente devant nous. On en apprend énormément sur Chico, Paz, Zero et tout un tas d’autres personnages phares de la série. Les missions complémentaires sont tout aussi bien réalisées en ce qui concerne leurs scénarios qui, bien que moins peaufinés, préservent cet aspect « Kojima Production » qui leur permet de s’inscrire parfaitement dans les événements réels historiques auxquels ils sont intimement liés. Cf Crise de Cuba.

Gameplay

Fini la vue rigide façon MGS 2  ou les débuts de la vrai 3D façon MGS3. Dans cet opus, nous assistons à un véritable remaniement des techniques d’infiltration. L’ajout d’un système de marquage des ennemis se révèle bien utile dans ce MGS qui bénéficie pour la première fois d’un monde ouvert. En effet, Hideo Kojima voit l’avenir du jeu vidéo dans ce nouveau gameplay largement inspiré de celui de la série GTA. En l’occurrence, ce nouvel opus s’accorde bien avec ce tout nouveau style de jeu, il offre en effet une nouvelle expérience en laissant une multitude de choix de parcours afin d’atteindre un objectif.metal-gear-solid-v-ground-zeroes-ps4

Graphisme

Ici, c’est une vraie claque que l’on prend lorsque l’on se rend compte de la différence quasi inexistante qu’il y a entre les cinématiques et le in game. Doté du tout nouveau moteur Fox Engine, la firme nous transporte dans un univers plus vrai que nature, les effets lumineux impressionnants mixés avec un soucis du détails sur chaque facette des personnages rendent les graphismes époustouflants pour un jeu sorti sur PS4 mais aussi PS3. On notera tout de même une amélioration significative du rendu graphique entre les deux générations de console.MetalGearSolidV-GroundZeroes_Multi_Editeur_017

Durée de vie

On s’attaque au point sensible. Vous verrez dans de nombreux médias que la durée de vie du jeu en a choqué plus d’un. Cependant chez Play Again, nous ne sommes pas de cet avis. Pourquoi ? Pour 25€, il est impensable de s’attendre à un jeu qui possède la même durée de vie qu’un MGS Classique. Parlons en d’ailleurs, les jeux MGS sont connus pour avoir une trame principale qui se termine rapidement (3h pour MGS4). Cependant l’intérêt du jeu ne réside EN RIEN dans le rush de la trame principale. Il est clair que si l’on rush les objectifs de la mission principale, cette dernière est finissable en moins de 10 minutes. Mais quel en est l’intérêt ? Ceux qui prétendent avoir terminé le jeu en 10 minutes n’ont pas saisi l’univers de la série.
Pour véritablement terminé Ground Zeroes, il faut au moins avoir débloqué toutes les missions secondaires. Et je passe les défis du style obtenir tous les rangs S qui demanderaient à eux seuls de passer plusieurs heures devant sa console. Et vous savez quoi ? En ce moment notre webmaster aime bien les tableaux donc quoi de mieux pour résumer tout ça.
Il s’agit ici du temps passé devant la console, et non pas le temps minimum nécessaire à réaliser les missions etc.

Récapitulatif
MISSION PRINCIPALE MISSIONS SECONDAIRES MISSION CACHÉE OBTENIR RANGS S TAUX DE COMPLÉTION 100%
30min en Normal 1h+ en Difficile 1-2h En Normal / Difficile 35min en regardant la solut’ sur le web, sinon 3h 4-5h 15h+

Difficulté

Étroitement liée à la durée de vie, la difficulté de cet opus permet aux amateurs de la série de profiter d’un gameplay qui, bien que souple, doit faire face à une IA particulièrement bien pensée. Comparativement aux précédents MGS, la vigilance des gardes est accrue notamment en ce qui concerne leur réactivité par rapport à votre exposition. En effet, une dizaine de tours de guet accompagnées de projecteurs sont disséminées dans tout le camp. Ajoutez à cela de nombreuses lumières ponctuelles qui viendront fragiliser votre couverture.

Cela justifie-t-il une note si élevée ? Pas totalement…

Bien qu’il s’agisse d’un jeu d’infiltration, certaines missions repose sur une bonne vision de l’environnement mais aussi une bonne gestion des combats. Le CQC,une technique de combat rapprochée, et la visée FPS/3ème personne ne sont pas facilité comme dans Peace Walker.

C’est donc le gameplay dans son environnement global qui rend l’expérience de jeu si intéressante.

Enfin, notons qu’il existe deux modes de difficulté qui influent sur la capacité d’observation des gardes et les dégâts infligés par les balles, mais aussi un rang décerné à la fin des missions qui évalue votre expérience de jeu en fonction de différents critères :
– Discrétion (Alertes déclenchées, nombre de tués)
-.Rapidité d’exécution (Temps de mission)
– Qualité d’exécution (Nombre d’essais, prisonniers extraits, hélicoptères détruits etc..)

Les rangs varient de C à S.

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Global

Attendu depuis bientôt 6 ans, MGS V :Ground Zeroes tient la plupart de ses promesses. Annoncé comme un prologue à The Panthom Pain révélant la puissance du moteur Fox Engine et l’expérience en monde ouvert, Ground Zeroes accompli brillamment ses objectifs et nous offre une expérience de jeu intense, intéressante et très prenante, si prenante justement qu’elle implique bien souvent une déception lorsque l’on en arrive à bout. Les reproches concernant cet opus ne touche pas son gameplay, ses graphismes ou sa difficulté mais sa durée de vie. La raison est qu’après un 4ème épisode particulièrement bien réussi, l’attente de l’épisode 5 devenait presque intenable pour de nombreux fans. Fans qui bien évidemment, ont demandé bien plus que ce que présentait Hideo Kojima en présentant Ground Zeroes. Il s’agit bien là d’un prologue, annoncé comme tel. Ainsi, à mon sens la faute revient au consommateur qui, en achetant MGS V, s’attend à vivre une expérience de jeu complète.

Afin de résumer, je soulignerai qu’avec du recul, ce dernier épisode a réussi sa mission : mettre en haleine une masse de joueurs en attendant les dernières phases de développement d’un jeu révolutionnaire et complet.

 

HEARTHSTONE

Et si on jouait aux cartes ?

Aujourd’hui, le stream vous propose une découverte du tout nouveau jeu de Blizzard.
Hearthstone est un jeu de carte stratégique très prometteur. Encore en bêta, nous avons réussi à obtenir une clé et vous proposons une vidéo des premiers pas que l’on peut faire dans le jeu ( on a eu la gentillesse de vous zapper le tutoriel 😉 ).

Merci à Yohan pour sa participation et ses infos.

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