Découverte MGS V : Ground Zeroes

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Découverte Metal Gear Solid V : Ground Zeroes

Sorti le 20/03/14 en Europe, le dernier opus de la série du célèbre Hideo Kojima a fait couler beaucoup d’encre. Tantôt applaudi tantôt déprécié, Ground Zeroes reste pour autant à la une des principales actu Gaming; Mais sans plus attendre, passons en au test.

Récapitulatif
SCÉNARIO GAMEPLAY GRAPHISME DURÉE DE VIE DIFFICULTÉ GLOBALE
16/20 16/20 18/20 14/20 17/20 16/20

Introduction :

Cet épisode se situe après les épisodes MGS 3 et MGS Peace Walker (Que nous vous invitons très vivement à faire, de un car ils sont excellents, et de deux car ils permettent de comprendre la trame globale de MGS V ainsi que tous les clins d’œil qui y sont faits).Il met en scène Big Boss et l’équipe de Peace Walker qui, suite à la fuite de Paz et Chico, vont vivre une nouvelle aventure pour le moins tragique. (NON ! Nous ne dirons rien de plus, mieux vaut jouer pour connaître la suite..)

Scénario :

Une fois de plus, Hideo Kojima nous ramène un Snake sous le profil de Big Boss (Mais sans la voix de David Hayter ! Âmes sensibles, s’abstenir). Et que dire sur le scénario de cet épisode (qui rappelons le constitue un prologue pour le « vrai » MGS V : Phantom Pain prévu pour début 2015) si ce n’est qu’il est court mais fort, très fort en émotions. Les scènes de violence morale sont omniprésentes dans une trame très sombre mettant en scène un camp américain sans foi ni loi dédié à la torture des prisonniers politiques. Les principaux atouts de ce scénario sont qu’hormis la trame principale lors de laquelle notre camarade Kaz nous donne quelques informations pour le bon déroulement de la mission, on peut trouver au sein du camp moultes enregistrements et autres éléments qui nous permettent d’en connaître un peu plus sur l’histoire derrière les cris. Pour les passionnés de la saga et notamment de l’opus Peace Walker, c’est donc une mine d’or et d’émotions qui se présente devant nous. On en apprend énormément sur Chico, Paz, Zero et tout un tas d’autres personnages phares de la série. Les missions complémentaires sont tout aussi bien réalisées en ce qui concerne leurs scénarios qui, bien que moins peaufinés, préservent cet aspect « Kojima Production » qui leur permet de s’inscrire parfaitement dans les événements réels historiques auxquels ils sont intimement liés. Cf Crise de Cuba.

Gameplay

Fini la vue rigide façon MGS 2  ou les débuts de la vrai 3D façon MGS3. Dans cet opus, nous assistons à un véritable remaniement des techniques d’infiltration. L’ajout d’un système de marquage des ennemis se révèle bien utile dans ce MGS qui bénéficie pour la première fois d’un monde ouvert. En effet, Hideo Kojima voit l’avenir du jeu vidéo dans ce nouveau gameplay largement inspiré de celui de la série GTA. En l’occurrence, ce nouvel opus s’accorde bien avec ce tout nouveau style de jeu, il offre en effet une nouvelle expérience en laissant une multitude de choix de parcours afin d’atteindre un objectif.metal-gear-solid-v-ground-zeroes-ps4

Graphisme

Ici, c’est une vraie claque que l’on prend lorsque l’on se rend compte de la différence quasi inexistante qu’il y a entre les cinématiques et le in game. Doté du tout nouveau moteur Fox Engine, la firme nous transporte dans un univers plus vrai que nature, les effets lumineux impressionnants mixés avec un soucis du détails sur chaque facette des personnages rendent les graphismes époustouflants pour un jeu sorti sur PS4 mais aussi PS3. On notera tout de même une amélioration significative du rendu graphique entre les deux générations de console.MetalGearSolidV-GroundZeroes_Multi_Editeur_017

Durée de vie

On s’attaque au point sensible. Vous verrez dans de nombreux médias que la durée de vie du jeu en a choqué plus d’un. Cependant chez Play Again, nous ne sommes pas de cet avis. Pourquoi ? Pour 25€, il est impensable de s’attendre à un jeu qui possède la même durée de vie qu’un MGS Classique. Parlons en d’ailleurs, les jeux MGS sont connus pour avoir une trame principale qui se termine rapidement (3h pour MGS4). Cependant l’intérêt du jeu ne réside EN RIEN dans le rush de la trame principale. Il est clair que si l’on rush les objectifs de la mission principale, cette dernière est finissable en moins de 10 minutes. Mais quel en est l’intérêt ? Ceux qui prétendent avoir terminé le jeu en 10 minutes n’ont pas saisi l’univers de la série.
Pour véritablement terminé Ground Zeroes, il faut au moins avoir débloqué toutes les missions secondaires. Et je passe les défis du style obtenir tous les rangs S qui demanderaient à eux seuls de passer plusieurs heures devant sa console. Et vous savez quoi ? En ce moment notre webmaster aime bien les tableaux donc quoi de mieux pour résumer tout ça.
Il s’agit ici du temps passé devant la console, et non pas le temps minimum nécessaire à réaliser les missions etc.

Récapitulatif
MISSION PRINCIPALE MISSIONS SECONDAIRES MISSION CACHÉE OBTENIR RANGS S TAUX DE COMPLÉTION 100%
30min en Normal 1h+ en Difficile 1-2h En Normal / Difficile 35min en regardant la solut’ sur le web, sinon 3h 4-5h 15h+

Difficulté

Étroitement liée à la durée de vie, la difficulté de cet opus permet aux amateurs de la série de profiter d’un gameplay qui, bien que souple, doit faire face à une IA particulièrement bien pensée. Comparativement aux précédents MGS, la vigilance des gardes est accrue notamment en ce qui concerne leur réactivité par rapport à votre exposition. En effet, une dizaine de tours de guet accompagnées de projecteurs sont disséminées dans tout le camp. Ajoutez à cela de nombreuses lumières ponctuelles qui viendront fragiliser votre couverture.

Cela justifie-t-il une note si élevée ? Pas totalement…

Bien qu’il s’agisse d’un jeu d’infiltration, certaines missions repose sur une bonne vision de l’environnement mais aussi une bonne gestion des combats. Le CQC,une technique de combat rapprochée, et la visée FPS/3ème personne ne sont pas facilité comme dans Peace Walker.

C’est donc le gameplay dans son environnement global qui rend l’expérience de jeu si intéressante.

Enfin, notons qu’il existe deux modes de difficulté qui influent sur la capacité d’observation des gardes et les dégâts infligés par les balles, mais aussi un rang décerné à la fin des missions qui évalue votre expérience de jeu en fonction de différents critères :
– Discrétion (Alertes déclenchées, nombre de tués)
-.Rapidité d’exécution (Temps de mission)
– Qualité d’exécution (Nombre d’essais, prisonniers extraits, hélicoptères détruits etc..)

Les rangs varient de C à S.

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Global

Attendu depuis bientôt 6 ans, MGS V :Ground Zeroes tient la plupart de ses promesses. Annoncé comme un prologue à The Panthom Pain révélant la puissance du moteur Fox Engine et l’expérience en monde ouvert, Ground Zeroes accompli brillamment ses objectifs et nous offre une expérience de jeu intense, intéressante et très prenante, si prenante justement qu’elle implique bien souvent une déception lorsque l’on en arrive à bout. Les reproches concernant cet opus ne touche pas son gameplay, ses graphismes ou sa difficulté mais sa durée de vie. La raison est qu’après un 4ème épisode particulièrement bien réussi, l’attente de l’épisode 5 devenait presque intenable pour de nombreux fans. Fans qui bien évidemment, ont demandé bien plus que ce que présentait Hideo Kojima en présentant Ground Zeroes. Il s’agit bien là d’un prologue, annoncé comme tel. Ainsi, à mon sens la faute revient au consommateur qui, en achetant MGS V, s’attend à vivre une expérience de jeu complète.

Afin de résumer, je soulignerai qu’avec du recul, ce dernier épisode a réussi sa mission : mettre en haleine une masse de joueurs en attendant les dernières phases de développement d’un jeu révolutionnaire et complet.